Un riche patrimoine archéologique local et régional

Une mission

 

ArchéoJuraSites a pour mission de connaître, mettre en valeur et préserver le patrimoine archéologique, historique et naturel du territoire structuré par les vallées de la Lemme, de la Saine et de la haute vallée de l'Ain. Comme ses statuts l'indiquent, son action se place dans la continuité des travaux des grands érudits régionaux (Désiré Monnier, Alphonse Rousset, Louis-Abel Girardot, René Chambelland…). L'association s’attache aussi à prolonger les recherches d’André Berthier situant les épisodes de la bataille d’Alésia (52 av. J.-C.) dans le Jura à Chaux-des-Crotenay, Syam et Crans.

 

Ce territoire longtemps considéré comme “archéologiquement nul”, situé dans un environnement montagneux hostile et occupé tardivement, recèle d’étonnants et très énigmatiques vestiges anthropiques anciens. C’est la mission confiée spécifiquement au Collège “Territoire & Patrimoine”, un des trois Collèges de l’association (à côté des Collèges André Berthier et Château médiéval de Chaux-des-Crotenay) d’inventorier, identifier, géolocaliser, décrire et faire préserver toutes ces structures très anciennes.

 

Un document de présentation de l'action d'ArchéoJuraSites : Connaître et préserver le patrimoine archéologique local

 

Un territoire riche de très nombreux vestiges archéologiques

 

Les investigations d’ArchéoJuraSites se focalisent sur une zone de 150 km2, de Champagnole à Fort-du-Plasne, de Châtelneuf à Bief-des-Maisons, avec une forte concentration de vestiges anthropiques sur Chaux-des-Crotenay (plus de 190 structures inventoriées), Syam (60), Crans (40), Sirod (40), Les Planches-en-Montagne (55)… La découverte jurassienne d’André Berthier a conduit les équipiers de l’archéologue à reconnaître de très nombreuses structures sur le plateau de Chaux-des-Crotenay ainsi qu’en combe de Crans.


Tous les vestiges anthropiques enregistrés dans la base de données Vestiges d’ArchéoJuraSites (plus de 450 à ce jour) ont la particularité d’être des structures étonnantes tant par leurs dimensions que par leur mode constructif ou leur emplacement. La plupart d’entre elles, réellement énigmatiques, ne répondent pas à des nécessités de type agricole et témoignent souvent d’intentions apparemment plus complexes (constructions à caractère ostentatoire). Quelques-unes, bien étudiées par André Berthier, montrent des dispositifs à finalité cultuelle, ce qui est attesté par la présence de pierres étranges placées volontairement dans des niches à l’intérieur de ces  monuments.

 

Galerie “Murs et pierres énigmatiques”  https://goo.gl/c9tCtD - Près de 700 photos d’une sélection d’une centaine de vestiges sont disponibles en accès public sur Flickr. Les clichés des vestiges cotés sont classés en albums, eux-mêmes répartis en dossiers géographiques ou thématiques.

 

Des sites archéologiques aux alentours Et DANS LE JURA DES PLATEAUX

En replaçant, dans un contexte géographique et historico-archéologique élargi, les investigations et découvertes archéologiques d'André Berthier, effectuées sur le plateau en éperon barré de Chaux-des-Crotenay, on se rend vite compte qu'autour de cette zone, le territoire des plateaux jurassiens, de Poligny ou Salins aux Foncine, des Moidons au Mont Rivel et à Villards-d'Héria,  est particulièrement riche en sites archéologiques d'importance. 

Les fouilles anciennes de Louis-Abel Girardot, Maurice Piroutet, Claude Mercier, François Leng et d'autres ont notamment fourni d'indiscutables témoignages d'occupations humaines anciennes pour la Préhistoire, la Protohistoire, la période romaine et gallo-romaine ou encore le Moyen Âge.  Ainsi, au nord, la forêt des Moidons est bien connue pour ses très nombreux tumuli, presque tous construits en pierres surtout et datant soit du Bronze I, soit en majorité du Hallstattien récent et de la Tène I.

De même, au sud, les fouilles du sanctuaire gallo-romain du Pont des Arches à Villards-d'Héria, connu depuis le XVIIe siècle, ont révélé une zone balnéaire sur les sources de l'Héria et un lieu de pèlerinage pour les Séquanes. Des reconnaissances de terrain récentes autour de Moirans témoignent, dans ce secteur d'une très probable occupation protohistorique. Quant au Mont Rivel et aux nombreux petits sites archéologiques gallo-romains autour de Champagnole ou encore celui de Château-Villain, ils attestent eux aussi de la grande continuité d'occupations anthropiques anciennes des plateaux jurassiens. 

À l'heure des nouvelles investigations recourant à la technologie LiDAR, il semble indispensable de réinvestir en recherches archéologiques nouvelles et élargies sur tout ce territoire.

 

 

Sites archéologiques aux alentours : documentation complémentaire

ArcheoJuraSud : Observations archéologiques de terrain autour de Moirans

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