Colette Doco-Rochegude est latiniste, professeure certifiée de Lettres classiques et membre d'ArchéoJuraSites. Elle a activement contribué à partir de 1995 au travail collectif dirigé par Antoinette Brenet sur les traductions des manuscrits du Bello Gallico de César.
Reproduction d'articles parus dans La Chronique de l'Oppidum, journal d'information trimestriel de l'ASCOT (Association de Sauvegarde des Côtes de Clermont-Chanturgue), avec l'aimable autorisation de l'auteure et de l'éditeur.
Vient de sortir (octobre 2017) un “beau livre” consacré aux mystères de l’archéologie “Archaeology : Discovering the World's Secrets” (par Gaynor Aaltonen chez Actarus Publishing). L'auteure évoque positivement, aux pages 244 et 245, la thèse et la découverte d'Alésia - Chaux-des-Crotenay d'André Berthier citées avec autant de plausibilité que l’officielle thèse alisienne. Deux photos “preuves” viennent symboliquement et efficacement contrebalancer celle de la statue de Vercingétorix au Mont Auxois. L’auteure de cet ouvrage en langue anglaise, Gaynor Aaltonen, est une journaliste indépendante enseignant à Oxford. Une traduction du texte par Pierre Aymard est jointe au document.
par Pierre Aymard, auteur de “Vercingétorix et le cycliste” (2015) et de “Alésia. La vérité cachée dans les textes” (2009). Ce document de 30 pages tente d'apporter des réponses précises à plusieurs interrogations qui se posent au sujet de la localisation d'Alésia à Alise-Sainte-Reine. S’en tenant à l’examen minutieux du texte de César, Pierre Aymard considère que, d’un point de vue stratégique, le mouvement de l’armée romaine doit être bien analysé et situé sur la carte et que d’un, point de vue tactique, les différentes phases de la bataille doivent trouver leur place, à commencer par l’embuscade de Vercingétorix, dite bataille de cavalerie préliminaire. Enfin, du point de vue topographique, le site doit pouvoir accepter sans distorsion les contraintes physiques naturelles, telles que la place pour loger les troupes ou les mesures indiquées avec insistance par César comme la longueur de la plaine “d’environ trois mille pas en longueur”. La méthode déductive ainsi décrite, consiste à tirer des textes certaines informations stratégiques, géographiques et tactiques, pour rechercher ensuite le site correspondant, sans considération de ressemblance avec des noms de lieux. Pour Pierre Aymard cette méthode est à l’opposé de la méthode inductive des archéologues de terrain, qui travaillent sur un site donné et s’efforcent ensuite, tant bien que mal, de faire correspondre leurs découvertes avec les textes. Et si cela ne coïncide pas, ce sont pour eux les textes anciens (celui de César comme les autres qui le confirment) qui sont suspects d’imprécisions ou d’erreurs.
par Jean Sylvestre Morabito, Docteur es Sciences de la Terre, auteur de l'Atlas de la Ligurie primitive. Essai de reconstitution d'une toponymie originelle protoceltique. Préface de Dominique Garcia, professeur d'Archéologie à l'Université d'Aix-Marseille. L'auteur rebondit sur la re-publication des bulletins de l'abbé Guy Villette. Cette note adressée par l’auteur à ArchéoJuraSites vise à apporter un éclairage complémentaire et non moins déterminant à la brillante démonstration de l’abbé Guy Villette. (“Deux Alésia et un érudit. La brillante démonstration de l’abbé Guy Villette”)
Envoi du 30 mai 2016.